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  • : Le blog de Jean-Loup
  • : Engagé, depuis plusieurs décennies dans une démarche visant à lutter contre tous les processus d'exclusion, de discrimination et de ségrégation socio-urbaine, je suis persuadé que si nous voulons « construire » une société reposant sur un véritable Vivre Ensemble. Il nous faut savoir, donner du sens au sens, prendre le temps de la concertation et faire des propositions en adéquation avec les besoins de nos concitoyens.
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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 21:07

Ma femme trouve que je manque de diplomatie. C’est vrai qu’appeler un chat un chat, c’est très délicat en ces temps d’extrémisme du politiquement correct voire de concours du meilleur faux - c...

Il paraît qu’il faut toujours commencer sa phrase par des compliments, félicitations, pour noter des progrès significatifs, une évolution très positive de la situation, une stabilisation salutaire et autres crétineries d’usage.

Sinon, dit ma femme, on ne t’écoute pas – te lis pas, tu braques l’auditeur - le lecteur …

Bref, aujourd’hui, j’ai une confidence à vous faire deux amies l'une du PMU et l'autre du SP m’ont interpellé sur le fait que certains relançaient le débat sur le « Genre » Et, que même dans ma bonne ville, il y avait une réunion sur le thème "Théorie du Genre à l'École; Rumeur ou Réalité" .

Vous connaissez mon esprit chagrin, mon humour noir et mes pensées cyniques certes, mais tout cela cache en réalité un amour réel et profond pour la vérité et un véritable intérêt pour nos concitoyens, pour vous, pour nous, pour ce que nous vivons.

Alors, je n’ai pas bougonné. Je me suis dit. Si, c’est un débat qui s’engage, pourquoi pas. Car, en réalité ce qui est exaltant c’est le débat, car c’est du débat que peut se nourrir la réflexion et la compréhension.

Mais, si c’est pour revivre les provocations, les polémiques, les amalgames, comme vécu il y a quelques mois. Si c’est pour réentendre des inepties sur des études et une pseudo « théorie » du genre comme entendu depuis plusieurs années.

Alors, là je dit stop !!!

Oui, stop, à l’« intox », pour le moins odieuse, qui vise de plus en plus nos gentils « Zenfants » (facile, car nous y sommes attaché à nos progénitures), forcément innocents et qui subissent les « postures » caricaturales de certains adultes ;

  • Alors il nous faut dire que le mensonge et la manipulation sont (également) toxiques en tout cas à l’égard de la démocratie, de la vérité et de l’histoire,
  • Alors il nous faut dire, que la manipulation nous font faire des erreurs de jugement, nous font aboyer avec la meute et nous égarent,
  • Alors il nous faut dire, que les citoyens sont Libres et attachés aux valeurs de la République.

De fait :

  • Nous ne pouvons que regretter une réorchestration de «l’intox » par des extrémistes religieux et politiques particulièrement populistes,
  • Nous ne pouvons que regretter que les réponses de l’Etat n’aient point été suffisamment claires, précises voire pédagogiques et techniques évitant ainsi les interprétations sauvages et manipulations en tout « genre »,
  • Nous ne pouvons que regretter les « postures » démagogiques et « faux culs » de certains

Mais, le plus grand regret, que nous pouvons avoir sur le sujet, c’est de voir, une fois de plus, s’installer insidieusement un « malentendu » sur le sens même du « genre ».

« Genre », vous avez dit « Genre » mais de quoi parle-t-on véritablement ?

Il est communément admis que :

  • Les « études de genre » analysent la manière dont le fait d’appartenir à un sexe se traduit ou non par des comportements spécifiques ;
  • La « théorie du genre », est une théorie sociologique qui critique l’idée que le genre et l’orientation sexuelle seraient déterminés génétiquement, en arguant que l’environnement socioculturel et l’histoire d’une vie sont tout aussi déterminants, voire plus.

Pour Michel Foucault, précurseur des études du genre (La volonté du savoir, tome 1 de l’Histoire de la sexualité 1976), ce n’est pas tant la question du genre qui posait problème, mais celle, en amont, du sexe et du pouvoir qui le sous-tend.

Michel Foucault, nous, permet de comprendre que l’analyse des mécanismes par lesquels, de la religion aux discours des scientifiques en passant par la politique et la psychanalyse, on nous force à nous identifier sexuellement (physiquement, psychologiquement et socialement). Mais, aussi d’appréhender que si la différence sexuelle n’est pas radicalement tranchée, nous sommes tous des variantes entre les deux pôles du masculin et du féminin. Des recoupements sont dès lors possibles entre comportements sociaux, sexuels et affectifs des hommes et des femmes.

Michel Foucault, insistant sur « L’idée du « sexe » permet d’esquiver ce qui fait le « pouvoir » du pouvoir ; elle ne permet de le penser que comme loi et interdit. ». Il nous permet de nous interroger sur l’héritage du concile Lattran II (1255) - qui a universalisé la pratique de la confession - dans la démarche systématique et systémique de la nécessité de connaître précisément les désirs qui animent l’individu et ce qu’il est intimement.

Dés lors, que nous ayons une approche prospective, on constate que les « études de genre sont utilisées pour mettre en évidence les stéréotypes sexués qui se mettent en place dés le plus jeune âge. Ces études permettent également de remettre en cause la division des rôles dans la sphère domestique où les taches sont essentiellement réalisées par les femmes. Les études ne nient pas la différence entre les sexes et n’encouragent pas à en changer».

Les opposants, aux « études de genre », y voient une menace contre un pseudo «ordre naturel » (qui a bon dos) et dénoncent, urbi et orbi, la « théorie du genre » en faisant d’ahurissants amalgames.

Quant à l’enseignement de la prétendu « théorie du genre » dans nos écoles. Une belle invention relayée par des pyromanes orthodoxes, qui ne peuvent concevoir et accepter l’altérité.

N’est ce pas, Luc Chatel en 2011, subissant (déjà) une fronde des « ultras », qui avait répliqué que les programmes « prônent un respect de chacun, conformément aux valeurs de la république ».

Et, ne nous trompons pas. Ce qui n’est pas supporté par les extrémistes religieux et politiques c’est la mise œuvre effective de l’égalité entre les sexes dans la vie politique, économique et sociale.

En effet, lorsque l’on analyse la manière dont le fait d’appartenir à un sexe se traduit ou non par des comportements spécifiques. L’analyse ne nie pas la différence entre les sexes, mais permet d’étudier la manière dont le féminin et le masculin sont perçus et construits socio-culturellement. L’analyse part du postulat que ce qui est pensé comme tel dépasse le sexe biologique et est influencé par les normes sociales et les rôles attribués à chaque sexe.

Lorsque, certains tentent d’expliquer ces analyses par la phrase : "Ils vont enseigner à nos enfants qu’ils ne naissent pas fille ou garçon, mais qu’ils choisissent de le devenir !!!"
Ils interprètent en réalité, (et d’ailleurs très mal)la fameuse phrase de Simone de Beauvoir "On ne naît pas femme, on le devient", qui dénonçait la différence de traitement entre hommes et femmes dans la société.

Et, l’on ne peut être que rassuré lorsque lisant le communiqué de presse d’une fédération de parents d’élèves, on constate le refus l’obscurantisme :

La PEEP veut rassurer tous les parents : la « théorie du genre » n’est pas enseignée dans les écoles. Elle dénonce cette grossière tentative de manipulation, qui fait un amalgame entre égalité fille-garçon et enseignement de la « théorie du genre ». Elle tient à réaffirmer son attachement à un enseignement laïque, véhiculant des valeurs de respect mutuel et d’égalité entre les filles et les garçons, s’engageant pour une mixité plus forte des filières de formation, à tous les niveaux d’études, et visant la réussite de tous les élèves, les filles comme les garçons.

Alors, oui, Stop aux amalgames et aux confusions « on ne nait pas …on le devient » .

Alors, oui, Stop aux « Fascistes de Gauche », aux « Staliniens de Droite » et aux « Extrémistes Religieux » qui ne savent proposer qu’exclusion et rejet de l’autre.

Jean-Loup Dujardin

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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 15:40

Un article de mon ami Christophe Chomant

On se retrouve de nouveau aujourd'hui, comme dans les années 1930, avec des extrémistes de gauche et de droite – tous anti-libéraux, anti-européens et anti-mondialistes – aux portes du pouvoir en Europe. Pourquoi ?

Parce qu'en dépit de la promesse de « main invisible » d'Adam Smith, l'économie de marché ne parvient pas à réguler naturellement le chômage de masse, plus exactement à ajuster la distribution du temps de travail aux bonds fulgurants de la productivité au cours des cinquante dernières années.

Le chômage de masse, par moins-disant salarial sur le marché du travail, entraîne mécaniquement une baisse générale des salaires et un appauvrissement de la population (que nous vivons depuis la fin du 20ème siècle).

Cet appauvrissement génère une baisse de la consommation, un déficit des recettes publiques (aggravé par l'exil fiscal), une augmentation des dépenses sociales (communes, départements, régions, État) et un accroissement de la dette publique, en une spirale sans fin.

La baisse de la consommation, de son côté, provoque une asphyxie de l'activité des entreprises et aggrave le chômage.

Tous ces phénomènes conjugués provoquent la défiance des électeurs à l'égard de la classe politique au pouvoir (depuis le PS jusque l'UMP) et de l'économie de marché. Cette défiance nourrit les extrémismes politiques, de gauche comme de droite, qui ne tarissent pas de démagogie.

Les promesses électoralistes (et non réalistes) de F. Hollande en 2012, plus encore, ont, de façon logique et prévisible, généré la transfusion massive d'électeurs de gauche, dupés et désabusés, vers le FN. C'était écrit.

Ne perdons pas de vue que la cause première de tous ces maux est le chômage de masse, et que la cause de cette cause première est la distorsion entre le quintuplement de la productivité depuis cinquante ans et le maintien de la semaine de travail définie en 1945 (par les communistes et gaullistes alors réunis) à 40 heures sur cinq jours par semaine, là où le PIB français n'aurait plus besoin aujourd'hui que de 30 heures réparties sur quatre jours pour que tout le monde puisse travailler.

Nous savons aussi que le taux de croissance des Trente Glorieuses ne reviendra jamais, et que même une reprise de la croissance à quelques points ne parviendra pas à résorber le chômage et restaurer le plein emploi.

Réduire et répartir le temps de travail pour éradiquer le chômage de masse, sans pour autant mettre en difficulté les entreprises ni déséquilibrer les comptes collectifs : telle est la gageure de notre pays, à laquelle bien peu d'hommes politiques (hormis Larrouturou ou De Robien) se sont attelés jusque-là.

Cet enjeu n'est ni de gauche ni de droite, ni modéré ni extrémiste. Il est simplement collectif et démocratique.

Le paramètre aggravant est que nos hommes politiques, de droite comme de gauche, enfermés dans des œillères gestionnaires, des logiques électoralistes et des querelles sectaires, ont renoncé au pouvoir politique qui leur est conféré par le bulletin de vote (et dont comptent bien en revanche se servir les extrémistes en embuscade).

Comment éradiquer les extrémismes politiques et autres fléaux issus du chômage de masse ? Par une révolution sociale de la distribution du temps de travail. Car dans une économie de marché, où l'argent et les profits existent pour les plus riches, seule la restauration du plein emploi permettra mécaniquement une augmentation des salaires pour les plus pauvres.

À ce titre, le schisme de l'UMP révélé (ou plutôt confirmé) par le 2ème tour de la législative partielle dans le Doubs n'est qu'un épiphénomène (dont les médias tirent bien sûr profit pour faire buzz et choux gras, mais sans analyse profonde) d'un problème global : la vraie question est celle du chômage de masse et de la distribution du temps de travail. C'est pour cette raison que des électeurs UMP se déchirent aujourd'hui entre voter FN ou PS – tout comme demain des électeurs PS se déchireront entre voter extrême gauche ou UMP. La racine et le carburant de ces dérives dangereuses sont le chômage de masse, la paupérisation, l'inquiétude et le sentiment d'injustice éprouvés par les couches populaires et moyennes.

Sans électrochoc social, sans révolution de la répartition du temps de travail, notre pays continuera de s'enfoncer dans le chômage, les déficits, la paupérisation et les montées extrémistes. Tout comme dans les années 1930. L'Histoire se répète. L'homme occidental d'aujourd'hui, pressurisé le jour par le rendement « compétitif », et drogué le soir à la télé abêtissante, a-t-il choisi le fatalisme et l'impuissance ?

Une éradication keynésienne du chômage de masse par une redistribution du temps de travail provoquerait une hausse mécanique des salaires et mettrait fin à la paupérisation, aux déficits publics et à l'extrême droite. Nous y viendrons certainement un jour, car, en l'absence d'une croissance significative, il n'y a probablement pas d'autre issue à l'ensemble de nos problèmes.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 00:29

"Rien de grand ne peut se faire, rien qui dure ne peut se construire, qui ne soit fondé sur l'écoute, le dialogue et l'action.La politique, c'est la voie du dialogue, du dialoguo profondi, la voie du consensus, la voie du compromis et la voie de la modération, qui n'est pas de la faiblesse. C'est parce qu'Aristide Briand a choisi l'écoute, le dialogue, le respect, l'action que la loi de 1905 n'a pas été la curiosité politique d'une saison, mais qu'elle a traversé le temps pour venir jusqu'à nous".

Aujourd’hui, aveuglées par un discours de plus en plus politiquement correct (où affleure parfois la pensée unique), qui confond tolérance et laisser-faire et/où respect et renoncement, nos « élites » en oublient de défendre l’une des valeurs centrales de notre démocratie : la laïcité.

Laïcité qui, à mon sens, incarne, peut être à elle seule, la République, notre bien commun.

Et, si il est vrai, que les temps de crise que nous traversons actuellement ne sont pas sans rappeler ceux où vivait l’ermite de Patmos, époque de trouble, de violence, de désarroi. Il est, tout aussi exact, que nous nous devons envers et contre tout, de maintenir une certaine idée de l’homme et de la société, de défendre des valeurs sans lesquelles toute vie humaine serait vaine et dérisoire : valeurs de liberté, de justice, de loyauté, de dignité humaine et de fraternité.

La Laïcité est un sujet sur lequel nous ne pouvons, nous ne devons pas nous abstenir de dire (haut est fort) ce qu’elle représente de peur de nous aventurer sur une terre inconnue et /ou en terrain hostile.

Au contraire, nous nous devons de revendiquer la Laïcité comme héritage. C’est parce qu’elle fait partie notre héritage nous avons le devoir de la préserver pour le transmettre à notre tour.

Nous avons même l’obligation d’en comprendre le sens pour saisir celui de notre démarche humaniste et militante car La laïcité n’est pas un principe, c’est une conséquence de la liberté de conscience qui permet à tous et chacun de choisir les chemins de son épanouissement personnel et spirituel.

Le principe, c’est l’affirmation qu’il y a un sens plutôt que l’absurde. Quel est ce sens ?

A l’évidence les hommes le cherchent, ils le cherchent par des voies scientifiques, par des voies religieuses ou par des voies philosophiques. Mais, tous affirment la foi dans le sens de la vie. Alors, la réponse laïque (qui est avant tout une réponse de compassion à l’égard des limites de notre propre entendement) est de dire qu’aucune voie ne peut être fermée à l’homme dans sa tentative de dépassement.

De fait :

la laïcité ; fruit de nos doutes, déchirements, renoncements et de nos aveuglements, ne « juge pas, ne condamne pas, ni ne rejette », car, elle est à la fois un « poing serré et une main tendue , une limite et une ouverture, une mise en garde et une invitation »,

la laïcité, plaçant la liberté au cœur de la foi, c’est aussi le refus de toute doctrine étatique, politique, syndicale, partisane, tribale, familiale, à laquelle on serait obligatoirement tenu d’adhérer en faisant abstraction de sa propre conscience, en abdiquant son droit au choix.

Alors, soyons clairs ! La laïcité, ce n’est pas combattre l’idée de Dieu, c’est refuser de l’enrôler au service de nos pseudo débats, de nos différends, de nos polémiques et de nos luttes, y compris celles qui consistent à le nier, et même si l’on a pas la foi.

La laïcité, telle que nous la concevons, ce n’est pas de considérer comme Auguste Comte que la théologie ou la métaphysique sont des conceptions d’âges révolus, ou que la religion n’est, comme a pu l’écrire Marx, que « le soupir de la créature opprimée, l’esprit d’un monde sans esprit, l’âme d’une époque sans âme » A proprement parler, parce que pour nous la laïcité est par essence méthodique/méthodologique, nous n’avons pas à juger d’une aspiration humaine qui, quoique l’on dise, n’est pas prête de s’éteindre tant elle correspond justement à un besoin d’élévation et de spiritualité .

Aussi, parfaitement laïques, nous ne pouvons avoir de haine, de mépris, voire d’indifférence à l’égard du phénomène religieux.

Ce contre quoi, en revanche, j’estime que nous devons nous mobiliser avec force et vigueur, c’est la prétention de certains religieux à vouloir cantonner la spiritualité à la seule religion d’abord, à vouloir ensuite la limiter à leur seule religion et enfin à vouloir la confiner dans la seule interprétation qu’ils donnent de leur propre religion.

Ainsi, nous pouvons nous définir, sans nous contredire, et à juste titre, comme étant à la fois déistes, spiritualistes et laïques. Cette conception, nous pouvons facilement l’expliquer. Il nous reste à l’appliquer dans notre vie quotidienne.

Ainsi, nous pouvons dire « Le but n’est pas le but. Le but, c’est le chemin »

Ainsi, nous pouvons avoir une authentique démarche, non point d’alibi de la bonne conscience, mais de vérité dans le combat contre toutes les exclusions, les ségrégations et toutes les idéologies extrémistes.

Jean-Loup DUJARDIN

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 10:29

Dimanche 11 janvier, s’est exprimée dans un immense élan collectif la prise de conscience qu’une société désunie est une société désarmée. Mais ce mouvement, pour être durable, doit s’organiser et impliquer chacun d’entre nous, bien au-delà de notre conception actuelle de la démocratie qui privilégie l’action politique en négligeant l’action citoyenne.

C’est pourquoi si l’on ne veut pas décevoir, le moment est venu de changer de paradigme en faisant de l’action politique le levier de l’action citoyenne, comme nous y invite le Pacte républicain qui projette la liberté et l’égalité vers la fraternité.

C’est nécessaire pour tous les habitants que la déliquescence du lien social et l’effacement des repères fragilisent à tous les âges de la vie. C’est tout particulièrement nécessaire pour les habitants des quartiers ghettoïsés où l’action des pouvoirs publics ne sera décisive que si elle s’accompagne d’une mobilisation de toutes les énergies disponibles, de toute la société.

Ce qui requiert de cesser d’appréhender la diversité comme un handicap pour en faire un atout déterminant de la réussite collective dans un monde de plus en plus métissé.

C’est à ces conditions que l’on pourra répondre efficacement au besoin de sécurité qui s’exprime légitimement. Car peut on croire qu’il puisse y avoir durablement de la sécurité sans fraternité, comme d’ailleurs de la fraternité sans sécurité?

C’est l’interdépendance des deux qui peut vaincre la peur.

D’ailleurs, la fraternité n’est pas gravée au fronton des mairies de France par hasard mais parce qu’elle a vocation à imprégner la réalité de la vie locale. Et c’est possible car nos concitoyens n’ont pas seulement le mérite de savoir se rassembler pour dire non à la barbarie. Ils savent également innover pour faire échec à l’indifférence, au repli sur soi et à la haine qui en résulte, même si leurs démarches restent trop souvent anecdotiques faute d’encouragement de toutes les autorités. Une illustration de plus d’un immense déficit de volonté politique, qui favorise la résurgence des appartenances d’origine faute de projet de société fédérateur.

C’est pourquoi nous appelons solennellement les plus hautes autorités de l’État, mais aussi les responsables locaux, à affirmer avec force leur intention d’inscrire le volet fraternité de la République dans leurs toutes premières priorités. Et, nous les appelons, pour répondre concrètement aux attentes de nos concitoyens, à bâtir sans attendre des plans d’action ambitieux sur le terrain éducatif, culturel, social, économique…

L’objectif étant notamment de favoriser toutes les dynamiques individuelles, associatives ou institutionnelles aptes à construire de nouvelles relations d’écoute, d’entraide et de respect entre les cultures, les âges et les territoires. Et pour que chacun se sente concerné, il s’agit de promouvoir sans ambiguïté l’importance de rapports harmonieux entre droits et devoirs, entre liberté individuelle et responsabilité collective, entre diversité culturelle et unité nationale. Une exigence qui doit permettre de remettre en cause nos comportements et nos modes de fonctionnement, pour déboucher sur des résultats concrets dans la revitalisation de la cohésion sociale et du vivre ensemble.

Et pour illustrer au plus vite cette ambition, il pourrait, par exemple, être organisé dès cette année une semaine nationale de la Fraternité au cours de laquelle toutes les autorités et forces vives des territoires engageraient de nouvelles démarches en ce sens. Une semaine qui, loin d’être un nouveau terrain de jeu pour communicants, pourrait constituer la première étape symbolique de ce grand projet de société qui, seul, peut empêcher l’embrasement. C’est lorsqu’il se situe sur ce terrain-là que notre pays redevient la terre de lumières qui le grandit et nous grandit.

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 11:59

Le 11 janvier, nous étions prés de quatre millions à participer à la marche républicaine. Nous étions prés de quatre millions (plus tous ceux qui nous accompagnaient via les médias radio/télé) pour :

  • exprimer notre attachement aux Valeurs de la République,
  • entonner la Marseillaise,
  • exprimer notre Solidarité,
  • défendre la Liberté d’expression / la Liberté de pensée,
  • dire Non à l’obscurantisme et à la terreur.

Après le temps de l’émotion et des larmes, après avoir laisser le temps au temps (laisser retomber la poussière) pour que les « choses » deviennent plus claires. Est venu le temps de se poser des questions non pas pour stigmatiser tel ou tel mais pour apporter des réponses à nos interrogations et des solutions à nos problèmes avant que ces derniers nous apportent de nouveau des larmes.

Et, si il est vrai, qu’il est essentiel en toutes circonstances de garder un esprit critique. Il est tout aussi exact, qu’il nous faut éviter l’écueil de la critique systémique/systématique générant des déclarations intempestives, des analyses à l’emporte pièce, des polémiques politiciennes stériles et clivantes.

C’est pourquoi, tout en prenant le temps nécessaire à l’analyse et à la recherche de réponses adaptées aux problématiques posées. Il, nous faut :

  • affirmer notre détermination à lutter contre le terrorisme, l'indignation ne saurait suffire ; avoir de la détermination pour s’engager dans une guerre que l'on se décide enfin à nommer,
  • éviter la confusion, le déni, l’égarement, les amalgames, les postures politiciennes, les réactions pulsionnelles,
  • engager le combat contre l’incurie des uns et le laxisme des autres,
  • mettre des mots sur les maux, sortir de l'épuisant décalage entre les mots et la réalité qu’elle que soit la thématique posée : l’ «école de la république », les quartiers, les jeunes, l’antisémitisme, l’islamophobie, la citoyenneté, l’exclusion sociale, la politique, le vivre ensemble,
  • refuser l’euthanasie généralisée de la pensée ; refuser la pensée unique, la langue de bois et le pseudo politiquement correct, refuser l’autocensure, refuser la peur de l’Autre,
  • réagir, contre l’obscurantisme, le terrorisme, le nihilisme, l’intolérance, réagir pour affirmer notre réelle volonté de Vivre Ensemble, réagir pour défendre nos valeurs d’humanisme, de fraternité et de laïcité, réagir en refusant le piège des amalgames et des idéologies politiques et religieuses.
  • signifier le signifiant; la France est une République une, indivisible et laïque; la France est le pays des droits de l’homme, la France c’est « Liberté, Egalité, Fraternité », la France c’est la séparation des Églises et de l’État, la France à un cadre constitutionnel et juridique précis, la France c’est la Liberté d’expression et de penser, la France c’est l’humanisme, la tolérance, le respect de tous et chacun.

Il est certain que le chantier est important, mais, ne nous leurrons pas si nous voulons des réponses/« remède » à la situation (défi sociétal), nous ne pourrons en faire l’économie.

Si, le 11 janvier, des hommes et femmes, de confession et d’horizon différent, ont entonné ensemble La Marseillaise, c'était pour dire haut et fort leur Solidarité aux victimes, leur Union dans l’adversité, leur Amour de la France.

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8 janvier 2015 4 08 /01 /janvier /2015 17:12

Je Suis Charlie… c'est pour moi :

  • une injonction à nos Consciences,
  • une injonction pour partager notre Émotion,
  • une injonction pour ouvrir les yeux et crier halte à la Barbarie,
  • une injonction pour protéger les valeurs de notre République,
  • une injonction pour permettre à tous et chacun de Vivre Ensemble,
  • une injonction pour lutter contre les Marchands d’Illusion,
  • une injonction pour donner du Sens au Sens.

En une époque qui n’est pas sans rappeler celle où vivait l’ermite de Patmos, époque de crise, de trouble, de violence, de désarroi, notre rôle est, envers et contre tout, de défendre des repères et des valeurs sans lesquelles toute vie humaine serait vaine et dérisoire.

Aujourd’hui, je suis blessé à l’Ame, mais je suis aussi en colère.

En colère contre notre incapacité collective à poser les mots sur nos maux non pas pour stigmatiser tel ou tel mais pour apporter des solutions à nos problèmes avant que nos problèmes nous apportent les plus grands malheurs.

En colère contre l’euthanasie généralisée de la pensée étouffée par un politiquement correct devenu fou. En colère contre les Ediles/Elites et tous ces dirigeants qui nous mentent constamment aussi bien économiquement, politiquement que socialement.

En colère car l’incurie nous rapproche chaque jour un peu plus de l’abîme et cet abîme, ne nous y trompons pas, sera collectif là encore quelle que soit notre couleur de peau, notre origine, notre religion et/ou notre « communauté » d’appartenance.

Blessé à l’Ame, car depuis plusieurs années j’explique qu'il est de plus en plus délicat de pratiquer l’humour et de critiquer les pouvoirs (religieux ou autres). Que des humoristes tels que ; Coluche, Desproges, Le Luron ne pourraient plus ce moquer, aujourd'hui, de ces prétendus pouvoirs.

Blessé à l’Ame, car depuis plusieurs mois …, j’avertis, met en garde de la montée des tensions dans les quartiers. Averti sur les dangers que cela fait peser sur l’unité de notre pays. Je suis blessé à l’Ame d’avoir eu raison et d’avoir vu ce que j’ai vu hier.

Blessé à l’Ame, car depuis plusieurs …. J’explicite mon sentiment que nous étions dans un processus de passage de liberté d’expression bâillonnée à l’autocensure ; la peur envahissant les individus, la pensée unique et la langue de bois devenant générales.

Aujourd’hui, il nous faut réagir.

Réagir pour dire notre émotion, notre colère et notre détermination à défendre nos valeurs d’humanisme, de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.

Réagir en refusant le piège des amalgames et des idéologies politiques et religieuses.

Souvenons-nous du 7 janvier 2015 et protégeons notre République!

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7 novembre 2014 5 07 /11 /novembre /2014 08:45

Un article qui nous fait la démonstration que nous pouvons éviter de nous enfoncer dans la confusion des idées et la pauvreté de la réflexion. Merci au Contrarien Matin qui chaque jour nous fait un décryptage satirique et sans concession de l'actualité financière . Jean-Loup DUJARDIN

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Aujourd’hui, l’information s’est télescopée donnant une image assez nauséeuse du fonctionnement de notre société dite démocratique et forcément jûûûste depuis que les gentils socialos sont au pouvoir. Du goudron et des plumes… je crois que je vais créer une société de vente par internet d’un kit révolutionnaire (rigolo) évidemment composé de 50 grammes de goudron et 1 kilo de plumes pour la symbolique bien sûr… On pourrait appeler ça « dugoudronetdesplumes.com » vu que ces derniers temps des coups de pieds aux fesses se perdent…

Loto illégal : 100 000 € d’amende et six mois de sursis pour « mamie Yvette »

Alors cette mamie qui organisait des lotos, de façon illégale semble-t-il, vient de subir la force de notre justice en étant condamnée à 6 mois de prison avec sursis et 100 000 euros d’amende ce jeudi par le tribunal d’Arras.

Yvette Bert est âgée de 76 ans, vit en maison de retraite et gagne 650 euros de pension de retraite. D’après l’enquête, elle aurait bien reversé l’ensemble des sommes gagnées à une organisation caritative et il n’y aurait pas eu d’enrichissement personnel.

Mais c’est vrai qu’en ce bas monde, les sans-dents illettrés voyageant en car que nous sommes doivent être surveillés de près, pensez donc, si tout le monde commence à se débrouiller pour trouver des sous pour alimenter les organisations caritatives, l’État pourrait vite devenir et se sentir inutile, surtout vu ce qu’il nous coûte.

Mamie Yvette passera donc peut-être, si elle continuait ses lotos ou si elle ne peut pas payer les 100 000 euros d’amende (avec 650 euros par mois, cela va être assez compliqué pour elle), quelques mois en prison. Yvette menace la société française dans ses fondements et il faut la neutraliser. Ce fut fait par une justice qui n’a pas tremblé devant un tel danger.

Le (nouveau) président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, est le plus grand escroc de l’évasion fiscale en bande organisée… Il vient d’avoir une promotion !

Au même moment, un secret de polichinelle vient d’être éventé, à savoir les méthodes d’optimisations fiscales des grandes multinationales qui font tout ce qu’elles peuvent pour payer le moins d’impôts possible, un peu comme notre mamie Yvette sauf que dans ce cas-là, ce n’est pas pour alimenter une association caritative du coin et cela se compte en centaines de milliards de dollars par an.

D’un côté, on fait la chasse au petit peuple de sans-dents fraudeurs, qu’il soit Français ou… Grecs, mais l’on oublie consciencieusement de dire que les grandes entreprises, celles qui détruisent le plus l’emploi, l’environnement et les sociétés civiles ne paient presque rien et certainement pas leur part, tout reposant sur la tonte du mougeon (l’hybride du mouton tondu et du pigeon plumé que sont devenus tous les citoyens du monde « libre »).

Le chef de cette bande d’escrocs, permettant à tous la plus grande évasion fiscale jamais organisée et durant des années, vient d’avoir une superbe promotion puisqu’il vient d’être nommé (il n’y a aucune élection démocratique en Europe au suffrage universel direct sauf pour le Parlement qui ne sert à rien) à la tête de la Commission européenne, son boulot consistant à défendre les intérêts de ses amis à savoir les grosses boîtes et en aucun cas les peuples d’Europe, composés de mamies et papys Yvette, d’hommes et de femmes, de jeunes et de vieux, d’enfants, en un mot… d’êtres humains, les siens, ceux son troupeau, troupeau qu’il est censé dans le cadre des principes du bien commun protéger, choyer.

Juncker au centre d’un scandale fiscal impliquant 340 multinationales

« Les accords fiscaux secrets passés entre des centaines de firmes et le Luxembourg, afin de soustraire des milliards d’euros à l’impôt, ont forcément été couverts par le président de la Commission européenne.

Quarante médias internationaux s’appuyant sur des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) viennent de révéler l’existence d’accords fiscaux secrets entre le Luxembourg et 340 multinationales, dont Apple, Amazon, Ikea, Pepsi ou Axa.Ces accords, qui permettent à ces firmes de minimiser leurs impôts, représentent des milliards d’euros de recettes fiscales perdues pour les États où ces entreprises réalisent des bénéfices, selon l’ICIJ et ses médias partenaires, dont Le Monde en France, The Guardian au Royaume-Uni, leSüddeutsche Zeitung en Allemagne, l’Asahi Shimbun au Japon. Ils ont été passés entre 2002 et 2010, soit à une période où Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne depuis le 1er novembre, était aux commandes du Luxembourg.
Ministre des Finances du Grand Duché du 14 juillet 1989 au 23 juillet 2009, il a également été son Premier ministre durant près de 19 ans, du 20 janvier 1995 au 4 décembre 2013. Non seulement M. Juncker ne pouvait ignorer les pratiques mises à jour par l’ICIJ, mais aux postes qu’il occupait il les organisait.

On savait que le Luxembourg était le Duché de l’évasion fiscale. L’intérêt de l’enquête de l’ICIJ est d’en expliquer le mécanisme, révélant par la même la complicité du pouvoir politique luxembourgeois. La pratique du « tax ruling », mise à jour dans cette enquête de six mois baptisée « Luxembourg Leaks » ou « LuxLeaks », est légale. Elle permet à une entreprise de demander à l’avance comment sa situation sera traitée par l’administration fiscale d’un pays, et d’obtenir certaines garanties juridiques. Les groupes concernés réalisent ainsi des milliards d’euros d’économies chaque année grâce à la création d’une filiale, d’une holding ou au déplacement d’un siège social sur le territoire du Grand-Duché. Avec pour but de payer le moins d’impôt possible. »

« Les 28 000 pages d’accords fiscaux secrets auxquels l’ICIJ a eu accès concernent 340 grandes entreprises – notamment Apple, Amazon, Verizon, AIG, Heinz, Pepsi, Ikea – et proviennent tous du grand cabinet de conseil et d’audit PricewaterhouseCoopers (PwC). Ils ne concernent donc que les entreprises clientes de PwC. Et le Luxembourg n’entend pas renoncer à la pratique du « tax ruling » : Elle « fait partie de notre patrimoine et nous voulons la perpétuer dans le respect des règles », déclarait son ministre des Finances, Pierre Gramegna, dans Le Monde du 29 octobre. Avant d’ajouter, non sans cynisme : « Le maintien d’une certaine compétitivité, loyale, entre les États dans le domaine fiscal est indispensable. »

Il n’y a là aucun scandale inconnu et j’ai toujours dit et répété à l’envi que le débat sur l’évasion fiscale des citoyens était de la foutaise en terme de chiffres. Nous sommes, nous autres les citoyens d’en bas, de bien piètres voleurs. Les vrais voleurs, eux, non seulement souvent n’ont pas affaire à la justice, voire siège toujours à l’Assemblée nationale (hein mon Toto, voir en bas), mais se trouvent dans les plus hautes sphères du monde politique et des affaires.

Je suis pour l’Europe des peuples, pas l’Europe des voleurs et des europathes

Vous devez comprendre avec cette histoire que l’Europe est un problème. Un vrai. Un cadre antidémocratique favorisant les petits arrangements entre amis loin du contrôle des peuples et des justices nationales d’une petite caste de profiteurs gangrenée par la corruption massive s’est organisé au fil du temps.

Cette Europe n’a aucun intérêt à protéger les peuples. Plus vous perdez, plus les europathes gagnent à titre personnel.

Il faut que cette Europe-là nous la cassions, nous la rejetions, nous la combattions car elle est l’incarnation même de la négation du droit des peuples et de la démocratie.

Ne vous laissez pas abuser par les discours complètement crétins et lénifiants du type « l’Europe c’est beau, c’est la paix », « sans l’Europe point de survie, nous sommes trop petits », « l’Europe c’est la prospérité », etc., etc.

Ces discours-là sont ceux de ces élites européennes qui font tout pour protéger leurs intérêts, n’en croyez pas un mot.

Tout est organisé au profit des multinationales y compris l’entrée en Europe d’un pays comme la Pologne avec son salaire à 360 euros par mois… Comment voulez-vous que cela fonctionne bien ? Évidemment que cela marche mal mais c’est une volonté, c’est fait exprès. L’objectif n’est pas que vous soyez heureux, l’objectif est que vous soyez tondus, ruinés, réduits en quasi-esclavage financier.

J’espère que Mamie Yvette ira vite en prison parce que vraiment, quel danger cette femme. Sinon bénissons saint Juncker… L’Europe c’est bien, sinon t’es un facho qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire et à l’idéologie nauséabonde, ou alors tu es un activiste ultraviolent d’un groupuscule d’estrèèème gôche. Répète encore après moi, allez, tous ensemble, « l’Europe c’est bien »… Et toi, au fond, je te vois, tu n’as pas l’air d’y croire, plus fort : « L’Europe c’est bien ! »

Il est déjà trop tard. Préparez-vous et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. »

(Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)

Source Le Parisien pour la Mamie embastillée. Ps ce n’est pas sa photo illustrant cet édito car je n’ai pas les droits d’image et pas de quoi les acheter. J’espère que vous comprendrez ma logique d’illustration gratuite et libre de droit pour un Contrarien Accessible à toutes et tous sans distinction de revenus! Merci pour votre bienveillance.

Le scandale Juncker…. c’est ici, c’est gonflé, et nous les pauvres couillons nous devons payer encore plus pour compenser… et si le Luxembourg remboursait tout le monde?

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