M d’Héré
Convaincu ; que le sectarisme est la maladie infantile de la politique, que les vieux clivages Droite-Gauche sont dépassés, que nous nous devons de mettre en oeuvre une société où tous et chacun, nous pourrions être acteurs de notre vie, acteurs dans la vie de la cité.
J’ai créé ce blog, dans la perspective de partager avec vous des réflexions sociales-libérales.
M d’Héré
Lors du récent comité interministériel des villes (CIV), Jean-Marc Ayrault a promis le « retour de l'Etat républicain » dans les quartiers difficiles.
De nature dérogatoire, la politique de la ville pallie habituellement les dysfonctionnements du droit commun : sécurité, santé, logement, etc.
En juillet, la Cour des comptes publiait un rapport très critique sur le bilan de la politique de la ville.
L'intérêt de ce rapport fut de démontrer que l'une des idées préconçues les plus solidement arrimée dans l'opinion publique, à savoir que l'investissement financier de l'Etat et des collectivités territoriales dans le domaine de la cohésion sociale serait un tonneau des Danaïdes, est une spectaculaire bêtise.
Les financements publics rapportés au nombre d'habitants sont plus faibles dans les quartiers.
Et cette paupérisation a semble-t-il de beaux jours devant elle, les collectivités et l'Etat étant sommés de serrer la ceinture.
Le Premier ministre est donc bien avisé d'appeler chaque ministère à cibler en priorité les quartiers en difficulté.
Conséquence, les contrats d'avenir seront réservés à hauteur de 30 % aux zones en difficulté. Des conventions seront prochainement signées avec les ministères concernés (Education, Santé, Emploi...).
Il faudra faire en sorte de mettre fin à des situations aussi ubuesques qu'à Clichy-sous-Bois : dans cette commune ravagée par le chômage, il n'y pas de Pôle emploi.
Etonnant, non ?, comme l'aurait dit Desproges...
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Cette francophonie a plusieurs aspects.
Il existe une francophonie institutionnelle incarnée par l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), une francophonie culturelle et une francophonie des peuples nées du partage de la même langue et des mêmes valeurs.
Il est temps que soit maintenant reconnue et organisée la francophonie économique qui sera un levier de croissance pour notre pays et de développement pour nos partenaires.
Elle s'appuie sur la notion d'espace économique francophone.
Son périmètre est celui de l'OIF c'est-à-dire 77 pays, et représente 800 millions d'habitants soit 13 % de la population mondiale, 13 % du PIB mondial ,20 % des exportations, 19 % des importations, 22 % des terres habitables et des réserves d’eau potable, et une population jeune et en croissance.
L'affichage de cette réalité statistique ne doit pas occulter qu'il existe, au sein de celle-ci, un marché francophone spécifique de 30 pays, 380 millions d’habitants dont 220 millions de locuteurs français, ciblé principalement sur les pays africains, en croissance et qui ont le français comme langue officielle, co-officielle ou d’usage
C’est un espace où on peut se comprendre et dialoguer du haut en bas quelque soit le niveau de responsabilité et de s'adresser à des consommateurs dans la même langue.
C'est ce « territoire de mission » à développer économiquement tant pour les entreprises françaises que pour les PME africaines dans une optique de partenariat et d'intérêt mutuel bien compris.
La francophonie économique n'a rien de commun avec la « Françafrique », ne défends aucun intérêt particulier et ne peut exister que si elle s’appuie sur une myriade d’acteurs tant en France qu’en Afrique.
Cette francophonie à venir s'appuie sur des atouts solides :
Lors du Sommet des chefs d’Etats de la Francophonie à Kinshasa le 13 octobre 2012, le Président de la République a proposé de faire de la francophonie « un outil au service du développement économique ».
Cette priorité accordée à la Francophonie comme élément de développement économique est partagée par tous les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage.
Cette approche nouvelle doit se combiner avec la volonté réaffirmée d'encourager une diplomatie d'influence, une « diplomatie économique »
La mobilisation nécessaire des multiples acteurs qu'il faut fédérer et à qui il faut apprendre à travailler ensemble conduit à avoir une vision interministérielle
Sauf à bâtir un périmètre ministériel propre et de découpler cette mission du MAEE, elle pourrait être confiée à une Délégation interministérielle à la francophonie économique
Animé par un Ambassadeur en charge, mais idéalement rattachée auprès du Premier Ministre, cette délégation a pour mission de coordonner l’action des divers services de l’Etat et à la développer en concertation avec des partenaires déjà identifiés.
Elle remplira un rôle de pilotage, d’évaluation, d’animation partenariale, d’expérimentions et de conceptions de politiques spécifiques.
Elle aura surtout à remplir un rôle de coordination.
De nombreux ministères et organismes publics participent, à leur niveau, à la mise en œuvre d’une politique de francophonie économique. Ces services sont tous parties prenantes du développement de cette politique dans le cadre de leurs compétences propres en cherchant un effet de synergie Leur collaboration, leur réflexion et leur travail en commun sont les clefs de la réussite.
L’action de cette délégation sera aussi d’organiser une concertation avec les partenaires extérieurs, de les interroger sur les stratégies qu’ils estimeront les plus efficaces et de les faire travailler ensemble.
Ces partenaires sont nombreux et variés : cela va des collectivités territoriales aux fédérations professionnelles en passant par les diasporas, les organismes consulaires, etc.
De culture, d’histoire, de poids différents, ils sont cependant incontournables car eux aussi sont les bras armés de la présence française dans les pays partenaires
Il est temps de créer un organisme coordinateur et un interlocuteur français unique pour nos partenaires étrangers.
C’est le sens de cette proposition qui va dans le sens d’une francophonie assumée, moderne et qui représente un atout fondamental pour la France et l’économie française.
Il est temps d’utiliser cet atout.
Thierry Cornillet
Ancien Président National du Parti radical
Rapporteur spécial de l’U.D.I. pour la Francophonie
Président fondateur de l’Association Internationale
des Régions Francophones (142 régions de 29 pays)
En 1997, devenu Premier ministre, Lionel Jospin, avait commis la même erreur.
Pendant quelques longs mois, il n'avait pas attribué de portefeuille ministériel à la politique de ville, un choix d'autant plus détonnant que de nombreuses collectivités de gauche étaient concernées par cette action publique pudiquement décrite comme dérogatoire.
Ce malaise avait été comblé par la nomination, en 1998, de Claude Bartolone comme ministre délégué.
Est-ce à croire que la gauche entretient un rapport complexe et ambivalent avec cette politique ?
Qu'elle n'y croirait pas vraiment ?
Depuis le début du quinquennat de François Hollande, François Lamy se démène pour affiner la formule magique :
Ce qui surprend, c'est la discrétion de F. Hollande sur ce sujet pour le moins sensible.
Mais, me direz vous, rien de plus normal pour le président normal, désireux semble-t-il de limiter au strict minimun, les annonces et les effets de manches sur un dossier où ce qui est dit est (souvent trop souvent) que parcimonieusement prolongé dans la réalité.
L'ennui, c'est que la politique de la ville vient des années Mitterrand et qu'elle a aujourd'hui besoin d'un sacré coup de lifting, à l'américaine.
Un lifting, s'apuyant sur des évaluations effectives et pertinentes afin de fixer des objectifs d'efficacité et réaliste. Alors la politique de la ville pourra s'imposer réellement comme un objet politique sérieux.
L'alternative est simple :
F. Hollande devra, cependant, choisir et donner voire redonner du sens à cet entre-deux. Il ne pourra pas, éternellemnt, se contenter de la posture du président normal avec un bilan mi-figue, mi-raisin. Car, les villes et les quartiers, béneficiant des actions de la politique de la ville, sont en souffrances.
La Cour des Comptes ne passe pas pour un quarteron de vieux experts farfelus.
Au mois de juillet 2012, la noble institution, qui veille avec un soin maniaque mais salutaire à l'utilisation des deniers publics, avait jeté un énième pavé dans la marre de la politique de la ville qui, il est vrai, en a engloutit quelques-uns depuis qu'elle est née.
Passées les ritournelles habituelles sur son échec, la Cour a mis cette « absence de résultat » sur le compte « des dysfonctionnements dans la coordination ministérielle et dans la coopération entre l'Etat et les collectivités territoriales ».
Pour inverser la tendance, la juridiction préconise, entre autres, de réduire drastiquement le nombre de ZUS. On en compte 751 à ce jour, elles seraient concentrées uniquement dans six départements si les recommandations de la Cour étaient suivies : la Seine-Saint-Denis, le Nord, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, l'Essonne et le Val d'Oise.
De fait, les 535,8 M€ alloués en 2012 dans le cadre de la politique de la ville seraient dirigés vers les territoires « en très grande difficulté ».
En l'état, cette proposition n'a pas été reprise telle quelle par le gouvernement lors du dernier Comité interministériel de la ville (CIV), conscient qu'une telle radicalisation aurait suscité une levée de boucliers justifiée des élus locaux.
On pense notamment à des communes comme Chanteloup-les-Vignes ou Avignon, qui sortiraient ainsi du champ des territoires prioritaires, et pour lesquelles une suppression de ces crédits entraînerait un effondrement des dispositifs de cohésion sociale.
Si sage soit-elle, la Cour manque parfois de la perspicacité minimale dans sa perception de la réalité du terrain. Mais Jean-Marc Ayrault a fait un pas conséquent en direction de la priorisation, estimant que 1 000 quartiers sur les 2 500 considérés comme les plus problématiques devaient bénéficier d'efforts plus conséquents, les 1 500 restants étant accompagnés progressivement vers une sortie du dispositif.
Le pari est risqué : concentrer l'essentiel des aides pour sortir la tête de l'eau des zones de relégation sociale tout en veillant à ne pas favoriser le décrochage d'autres quartiers reste très improbable en période de crise.
Il a le mérite, en période de crise, de tester la formule de la concentration des moyens financiers en lieu et place du saupoudrage.
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Dans son essence, la démocratie participative doit impérativement contourner l'écueil du pré-formatage du débat.
Et les agences de communication, sans préjuger de l'efficacité de leur intervention, doivent nécessairement insister auprès des élus, surtout lorsqu'ils sont ministres, sur l'importance d'un échange sans filtre. Les concertations voulues par François Lamy dans le cadre de la réforme de la politique de la ville confondent, comme le relate Sylvia Zappi ( journaliste au Monde), sommets internationaux, où le poids du protocole peut se comprendre, et l'échange à vif avec des gens confrontés à des réalités qui ne supportent pas l'enrobé de l'intermédiation communicationnelle.
A Bobigny, les vrais gens étaient là et n'ont pas supporté l'approche édulcorée du ministère de la ville, via une agence de com' très vite noyée dans une approche idéalisée du débat. Au bout de quelques minutes de ronron avec de jolies images inclinant à cette esthétisation rageante de la vie des banlieues, les vrais gens ont pris le micro pour dire ce qu'ils avaient sur le cœur.
OH !
Ils ne demandent pas la lune, contrairement à ce que certains laissent entendre, tout juste que le droit commun, qui fonctionne à peu près normalement en dehors des quartiers difficiles, fasse un retour symbolique dans leur quotidien.
Ils ne demandent pas un travail qu'ils ne mériteraient pas, par un effet vertueux de court terme de la compassion républicaine.
Ils ne demandent pas une prise en charge exceptionnelle mais juste des dispositifs calés sur l'exceptionnalité de leur situation.
Quoi qu'il en soit, la démocratie participative à la papa, avec l'élu compatissant passant en revue les efforts entrepris et à venir, est morte dans l'esprit de ceux qui n'attendent qu'un signe pour se remettre à croire à l'utilité d'un investissement civique.
Il faut aller chercher les vrais problèmes là où les vrais gens vivent, dans les cages d'escaliers pourris, sous les abribus cassés, dans les écoles où les profs se transforment en assistantes sociales, etc.
Passer un joli film pour essayer de convaincre les vrais gens que ce qu'ils vivent n'est pas si insupportable qu'ils le croient relève de l'insulte.
Car chez ces gens-là, monsieur le ministre, l'appréhension de la réalité est à vif : au cœur de l'anomie, les repères structurants ont la consistance des terrains très vagues.
Si vous voulez faire encore de la concertation, déplacez vous dans les quartiers! arétez vous en bas des immeubles ! Ou laissez-vous convaincre du contraire par ceux qui vous assureront que de tels propos relèvent de la pure démagogie !
On parle depuis si longtemps d'une flambée si hystérique des prix de l'immobilier que l'on guette, avec impatience, le moment où ces derniers finiront par rejoindre un niveau plus raisonnable.
D'aucuns, au début des années 2000, eurent la bonne idée d'acheter un bien et d'en récupérer, quelques années plus tard, des dividendes atteignant parfois le double. Au jeu du poker, leur intuition fut la bonne. Mais, si ravageuse soit-elle, la crise a l'avantage de remettre les compteurs à zéro, de ramener les marchés à la dimension du réel.
Doit-on s'étonner du fait que les ménages, pris dans la tourmente économique, ne puissent plus, un jour, entrer dans le schéma du sacro-saint contrat qui lie une banque à son client ?
Non, les jeux sont pipés dès le moment où l'effort d'épargne rogne dangereusement sur le reste à vivre ; le moindre accident de la vie pousse les ménages dans une fuite en avant à l'endettement, affolant par ricochet les statistiques de l'Insee sur la pauvreté, cette dernière survenant de plus en plus brusquement, quand le château fragile de son budget s'effondre.
Bien sûr, l'offre et la demande resteront les piliers du marché.
Bien sûr, le cadre de vie et le soleil exerceront toujours une primauté sur le prix final.
Mais les banques sont, espérons-le, vaccinées : l'instauration du temps de la raison peut venir d'elles. Elles n'accorderont plus des prêts avantageux à des personnes au profil incertain.
On ne prête qu'aux riches ; il va falloir inventer une autre façon d'aider ceux qui le sont moins et qui restent aujourd'hui au seuil d'un crédit historiquement bas parce que trop exigeant dans ses modalités d'octroi.
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Mardi 8 janvier 2013 de 10h30 à 12h à l'Hôtel de l'industrie Olivier REGIS, Président, Olivier MOUSSON, Vice-Président, Co-Fondateur,
" France : état d'urgence" UNE STRATÉGIE POUR DEMAIN
Christian SAINT ETIENNE Président du Comité Scientifique de l'Atelier de la République,
La France s’est considérablement affaiblie depuis une quinzaine d’années. La progression du chômage semble hors de contrôle.
RÉPONSES : invitations@atelier-republique.fr L'Atelier de la République - Le Think Tank Humaniste, progressiste et indépendant |
A l'aube de cette nouvelle année, je souhaite :
Que 2013, devienne source de lumière et d’Amour pour vous et les vôtres,
Que 2013, puisse réaliser tous vos souhaits et rende réalité vos projets les plus secrets,
Que 2013, donne du sens à chacun de nos engagements,
Que 2013, permette que le mot « partage » court sur les lèvres et que les mains se tendent pour s’éteindre,
Que 2013, soit comme un chemin de sagesse qui se dévoile.
Mes meilleurs vœux
Jean-Loup Dujardin
Force est de constater que nous vivons une époque particulièrement complexe qu’il convient de ressentir et d’analyser. Et, chaque jour qui passe, nous assistons à une augmentation des processus d'exclusion, de ségrégations urbaines, de rupture du lien social...
Devant ces difficultés qui touchent de plus en plus de nos concitoyens, les partis dominants de la vie politique française, l'UMP et le PS, ne s'adressent désormais qu'à une fraction de notre société et sont en vérité, à la fois fragilisés et déconnectés de la réalité quotidienne des Français.
C'est clair pour la majorité actuelle, qui depuis son accession au pouvoir semble fonctionner sans boussole, ni programme, et qui à chaque problématique posée, répond avec constance (il faut le reconnaître) commissions, groupes de travail voire observatoires. C'est tout aussi vrai pour l'UMP, qui n'a de cesse que d'entretenir "la critiquecature" sur tout et sur rien, en ayant des postures souvent incompréhensibles car tout aussi dogmatiques que celles du PS, sans parler du spectacle donné ces dernières semaines.
Alors que, lorsque l'on prend le temps de ressentir, d'écouter, d'entendre et d'analyser tant les besoins que les demandes de nos concitoyens, il s'avère qu'ils sont très au fait de la situation de crise dans lequel se trouve être notre pays et qu'ils en ont cure d'avoir des réponses de politiciens coupés de leurs réalités.
Les français ont plus que conscience qu'il y a urgence de changer individuellement et collectivement nos façons d'agir pour refonder ensemble, une République plus solidaire. Qu'il y a urgence de sortir des sentiers battus et d’innover. Ils souhaitent une autre approche des problématiques posées, ils veulent des propositions et des projets concrets qui soient au plus près de leurs réalités quotidiennes et qui prennent en considération notre monde en perpétuelle mutation.
Ils souhaitent un projet républicain sur lequel s'ouvre un monde de réappropriation de valeurs et de repères solidaires.
Une autre voix est possible, à condition d’avoir la volonté d’adapter notre modèle social solidaire qui est la seule voie pour garder ce qui fait la force de notre république.
Avec la création de l’UDI (Union des Démocrates et Indépendants), il nous est proposé l’élargissement du paysage politique français.
Avec la création de l’UDI, il a s’agit de dépasser les chapelles pour construire une cathédrale. L’ensemble des partis fondateurs de l’UDI ayant destin lié, chacun a su apporter sa pierre à l’édifice cathédral que ce soit, pierre de sous-bassement ou pierre de clé de voûte. Tous et chacun se sont concentrés sur les vrais enjeux, afin de répondre aux besoins et demandes de nos concitoyens qui sont en attente de réponses justes et claires
Pour L’UDI, il y a trois thématiques indissociables de fonctionnement :
- l’Unité qui est le propre d’un parti,
- la Solidarité, car un parti ne peut être opérationnel qu’avec la fraternité lui permettant de promouvoir ses valeurs,
- le Travailler ensemble qui consiste à prendre en considération les spécificités, les particularités de tous et chacun afin de promouvoir une société plus juste, plus responsable et plus solidaire.
Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins, nous nous devons de refuser d’abandonner notre modèle et pacte républicain, nous nous devons de mettre en œuvre autre politique guidée par la solidarité, l'égalité, la prévention des processus d’exclusion etc.
Chacun de nous à une responsabilité, une liberté d’engagement à exercer pour influencer les choix collectifs. Chacun de nous doit avoir le courage de ses convictions, le courage de ne pas faire de promesses ne pouvant être tenues.
Souhaitons que 2013 soit à la croisée des chemins pour un Nouvel Elan.